L'écume des jours - liens récents
Un inventaire de liens glanés ici et là, dans un style qui n'a pas su choisir entre Prévert et Knuth. Assis sur le ponton de l'actualité, les pieds dans l'eau et le menton au vent, nous regardons au loin et passons l'écume des jours au tamis de notre bienveillance.
The Copilot Delusions
025|T
Deplet
Ce billet pourrait être un manifeste de la profession des développeurs (voire des informaticiens) contre les agents. J'ai essayé de traduire en gardant l'esprit.
So. Props where props are due. Copilot is like a thoughtless yet high-functioning, practically poor intern:
- Great with syntax memory.
- Surprisingly quick at listing out your blind spots.
- Good at building scaffolding if you feed it the exact right words.
- Horrible at nuance.
- Useless without supervision.
- Will absolutely kill you in production if left alone for 30 seconds.
D’accord. Rendons à César ce qui est à César. Copilot
, c’est un peu comme un stagiaire ultra-performant mais sans cervelle, et techniquement limité :
- Excellente mémoire syntaxique.
- Étonnamment rapide pour pointer tes angles morts.
- Sait monter une bonne structure si tu lui donnes les mots exacts.
- Aucune nuance.
- Inutile sans surveillance.
- Peut littéralement te flinguer la prod' si tu le laisses seul plus de 30 secondes.
A chaos monkey disguised as a teammate. A one-man bug factory.
Un agent du chaos déguisé en collaborateur (voir).
Une usine à bugs à lui tout seul.
"Why aren’t you pairing more with him? He types twice as fast as you." Of course he does. So does a cat having a seizure on a mechanical keyboard. But that doesn’t mean it should be writing production code.
« Pourquoi tu ne fais pas équipe avec lui ? Il tape deux fois plus vite que toi. » Évidemment qu’il tape plus vite. Presque aussi vite qu'un chat qui ferait une crise d’épilepsie sur ton clavier. Ça ne veut pas dire qu’il faut le laisser écrire du code et pousser ça en production
AI isn’t helping you build something novel. It can’t. It only knows what’s been done before. It’s autocomplete with a superiority complex.
L’IA ne t’aide pas à créer quelque chose de nouveau. Elle ne peut pas. Elle ne connaît que ce qui a déjà été fait. C’est de l’autocomplétion avec un complexe de supériorité.
When you outsource the thinking, you outsource the learning. You become a conduit for a mechanical bird regurgitating it's hunt directly into your baby-bird mouth. You don’t know your code. You’re babysitting it.
Quand tu externalises la réflexion, tu externalises aussi l’apprentissage. T'es plus développeur, tu es un poussin qui attend sa becquée et la régurgite dans les rouages du système. Ton code, tu ne le maîtrises pas. Tu fais juste le baby-sitter.
The bot has zero understanding.
Cet agent ne comprend rien.
At that point, you’re not working with a copilot. You’re playing Russian roulette with a loaded dependency graph. You want to be a real programmer? Use your head. Respect the machine. Or get out of the cockpit.
À ce stade, tu n'as plus un copilote. Tu es en train de jouer à la roulette russe avec un graphe de dépendances et tu tires à balles réelles. Tu veux être un vrai dev ? Utilise ta tête. Respecte la machine. Sinon, dégage du cockpit.
Defer your thinking to the bot, and we all rot.
Laisse le bot faire le boulot, et on finit tous dans le tombeau.
This is a profession. Take pride in your life's work.
C'est un métier. Sois fier de ton travail.
ChatGPT correcteur d’articles ? Les secrétaires de rédaction du groupe Ebra sont partagés
024|T
INA
Le groupe Ebra, acteur majeur de la presse locale française, expérimente depuis fin 2023 l’usage de ChatGPT pour aider ses secrétaires de rédaction à relire les articles des correspondants locaux. Une initiative inédite en France, qui suscite à la fois curiosité, scepticisme et vigilance.
Rapport qui documente l'utilisation réelle de ChatGPT
en milieu professionnelle. A lire, ces retours d'expérience sont rares.
C’est mon assistant, je l’aime bien, mais je le surveille Un employé anonyme
99% of AI Startups Will Be Dead by 2026 — Here’s Why
023|T
Medium
Un article très mal foutu - et c'est dommage car il est intéressant.
The labels have changed, but the logic hasn’t. “AI-powered” is the new “.com.” Startups pitch wrappers. But this time, many don’t even pretend to own the tech they’re built on.
Look closer, and it’s a house of cards:
- Wrappers rely on OpenAI.
- OpenAI relies on Microsoft.
- Microsoft needs NVIDIA.
- NVIDIA owns the chips that power it all.
Et de conclure :
Most so-called “AI-powered” tools are just a pretty interface wrapped around OpenAI’s API.
Lisez-le, et comme moi, vous ralerez à la fin en regrettant que l'auteur ne continue pas son raisonnement.
L'IA générative joue le même rôle dans l'avènement du fascisme que le cinéma pour le nazisme. Et tout le monde s'en cogne.
022|T
BlueSky
Je vous préviens, ce fil ne vise pas la subtilité. BlueSky
m'a
fait réfléchir. Il fait un lien entre l'analyse de
Mais la langue ne se contente pas de poétiser et de penser à ma place, elle dirige aussi mes sentiments, elle régit tout mon être moral d'autant plus naturellement que je m'en remets inconsciemment à elle. Et qu'arrive-t-il si cette langue cultivée est constituée d'élément toxiques ou si l'on en a fait le vecteur de substances toxiques? Les mots peuvent être comme de minuscules doses d'arsenic : on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu'après quelques temps l'effet toxique se fait sentir. Si quelqu'un, au lieu d'héroïque et vertueux, dit pendant assez longtemps fanatique, il finira par croire vraiment qu'un fanatique est un héros vertueux et que, sans fanatisme, on ne peut pas être un héros. Victor Klemperer, Lingua Tertii Imperii (LTI) (1947)
Keynote: AI without the BS, for humans - Scott Hanselman
021|T
YouTube
Une conférence brillante de Scott Hanselman donnée lors de la conférence NDC à Londres en Mars 2025.
Liens & ressources
020|T
Louis Derrac
Quelques très bons sites et newsletters pour une veille culture numérique technocritique – édition 2025
A parcourir pour glaner des infos, des liens et des abonnements à des newsletters.
Rompons des bâtons et causons
019|T
YouTube
Il l'a fait.
Alors forcément, on a un peu dévié. Et on a parlé, parlé, parlé même de manière
suffisamment fleurie pour que YouTube
refuse de faire de la pub pour la
video. P*tain d'algorithmes qui ne comprennent pas l'humour et l'ironie,
tsss. Un échange autour de l'IA, des agents et d'autres trucs et machines, à
écouter lors d'un run, dans les transports ou au taf en train de nettoyer des
données. Mais pas avec vos enfants ou avec des décideurs un peu sensibles de
l'oreille, ça risquerait de les froisser.
Clever code is probably the worst code you could write
018|T
Engineer’s Codex
Discussion autour du style sur l'écriture de code. Bons liens.
Can AI help or make ageism in tech worse?
017|T
AI-geism
Un billet intéressant sur la vieillesse dans l'informatique.
Les années technologiques sont comme des années de chien : cérieusement, le moment où l'on est considéré comme vieux dans la tech est ridicule. Il est atteint bien plus tôt que dans d'autres emplois. Des études suggèrent que les dev se sentent vieux à la fin de la trentaine. Au Royaume-Uni, certains rapports indiquent que la discrimination fondée sur l'âge commence à l'âge de 29 ans, soit plus d'une décennie avant la moyenne des autres secteurs d'activité !
Lisez-le.
cybernetics + synergy
016|T
Project Cybersyn
Je ne connaissais pas ce projet. Citons Wikipedia, salement.
Le project Cybersyn a été un projet chilien visant à créer une économie planifiée cyber-socialiste contrôlée par un système temps réel durant les années 1970–1973 (sous le gouvernement du président Salvador Allende). Il s'agissait essentiellement d'un réseau de télex qui reliait les entreprises à un ordinateur central situé à Santiago qui était contrôlé suivant les principes de la cybernétique. Le principal architecte de ce système était le scientifique britannique Anthony Stafford Beer. Il est une claire manifestation de la notion de machine à gouverner.
J'adore.
Heureusement qu'Elon Must est inculte.
Jouer avec l'IA fait peur, mais peut aussi inspirer
015|T
France Musique
Un second lien musical.
Le pianiste de jazz Edouard Ferlet continue d'explorer les liens entre musique et machine, en revisitant le Köln Concert de Keith Jarrett avec l'aide de l'Intelligence artificielle.
Improviser sur une improvisation. [...] « Il y a deux pianos. Celui sur lequel je joue envoie des messages, dans le langage musical MIDI, au deuxième piano qui s'appelle Pianoïd. Le Pianoïd est tout seul et joue en fonction de ce que je lui envoie. Nous avons travaillé sur un protocole en utilisant l'intelligence artificielle et en jouant avec, en le nourrissant de ce que Keith Jarrett et moi-même jouions. C'est de l'intelligence artificielle générative. »
Un usage intéressant des programmes de génération. Bien utilisés, ils accompagnent le musicien dans sa création. On aime ou on déteste, on mouaisboffe ou on s'exalte, chacun se fera son avis. J'ai trouvé les extraits intéressants, suffisamment différents du Köln Concert pour ne pas être un simple plagiat, mais témoignant d'une inspiration certaine.
[DEEP]Search par Laurent Garnier
014|T
FIP
Dans la musique, aussi les data font dorénavant la loi. Des algorithmes nous proposent un contenu de plus en plus insipide, prévisible, basé sur des hashtags ou quelques mots-clés. à l'heure où certains ont abandonné leur rôle de défricheurs, où la musique devient excessivement formatée, ultra catégorisée, et où l'emballage semble être devenu bien plus important que le contenu, notre mission en tant que passeurs, en tant que prescripteurs ou simple fans de musique, est d'aller chercher beaucoup plus loin qu'auparavant.
Je ne suis toujours pas une machine, conclut Laurent Garnier. Mes amis et proches savent que je suis un grand fan de heavy metal, mais aussi de Renaud, Brassens et de Léo Ferré. Je me force à ouvrir mes esgourdes et à aller picorer ailleurs, pour échapper à mes groupes fétiches de vieil adolescent. Le nom de l'émission du DJ m'a accroché d'emblée. Forcément, vu le nom : Deep Search. J'ai tellement aimé son introduction que je m'en suis inspiré pour ce site.
E. W. Dijkstra Archive : the manuscripts, 1930-2002
013|T
Department of Computer Science, Austin (USA, Texas)
Une mine d'or, que je découvre enfin.
J'ai appris l'informatique sur le tas, d'abord enfant et adolescent en jouant à Doom
et à d'autres jeux plus ou moins subtils, puis jeune chercheur, les mains dans les données et le regard attiré sur des problèmes de physique ou d'extraction d'information. Il me manque des pans entiers de culture informatique, notamment concernant les grands anciens. J'essaie bien sûr de combler mes lacunes, trop nombreuses et trop lentement.
Je n'avais jamais vraiment rencontré Edsger W. Dijkstra. Je connais bien entendu son algorithme de parcours de graphe. Je suis tombé sur certaines de ses citations, ciselées et percutantes. Mais je connaissais mal son activité d'écriture. Son style est intéressant : direct, clair, hors norme. Il a beaucoup écrit, notamment ses manuscripts dits EWDs. Ils ont été compilés dans le lien ci-dessus.
Ses textes n'ont pas été tous publiés. Vous trouverez une archive partielle sur la libgen.
How People are Really Using Generative AI Now
012|T
Marc Zao-Sanders
Une étude qui bruisse, source d'un article du HBR (paywalled) qui a déjà popé trois fois sur mon fil Linkedin.
Ce rapport présente les 100 principaux cas d'utilisation de l'IA générative en Mars 2025. Il offre selon son auteur une évaluation quantitative et un aperçu qualitatif de la manière dont l'IA façonne la vie quotidienne. L'étude semble faite à l'arrache, mais elle est intéressante pour ses verbatims.
Lien vers l'étude complète : pdf. Les usages sont variés. Une mine d'informations.
Why I stopped using AI code editors
011|T
Luciano Nooijen
En 2025, si tu n'utilises pas un agent pour coder, tu es un looser. Ouais. Ok. Si ça te fait plaisir. Ne viens pas me dire comment je dois travailler. Et dis-toi qu'on commence à revenir sur le sujet, lapin.
Un bon article sur le (vaste) sujet de ces assistants.
Je l'ai lu. Antoine l'a lu. Lisez-le.
When you are using AI, you are sacrificing knowledge for speed. Sometimes it’s worth making this trade-off. Though it is important to remember that even the best athletes in the world are still doing their basic drills for a reason. The same applies to software development: you need to practice the basics, to be able to do the advanced work. You need to keep your axe sharp.
My advice to new programmers : don’t become a forever junior who lets AI do all their work
On ne peut pas critiquer un retour d'expérience. On peut ne pas être d'accord, il faut ne pas être d'accord, mais ... on ne critique pas un ressenti ou une expérience personnelle. Faut-il généraliser ? Et toi, ami dev, où en es-tu avec les assistants ?
Brains vs. Bytes: Evaluating LLM Proficiency in Olympiad Mathematics
010|T
arXiv
L'affirmation selon laquelle les LLM à l'état de l'art peuvent résoudre des problèmes du niveau des Olympiades de mathématiques doit être examinée de plus près.
Ce papier illustre que ces systèmes IA ont encore beaucoup de progrès à faire. Rarement lu un papier aussi mal foutu.
Ma liberté de penser
009|T
Marie Dollé
Et là, comme souvent dans ce genre de moment techno-messianique, on a eu droit au grand frisson collectif : “Oh là là, voilà que ça se rapproche de l’humain". Eh ben non. Raté.
Un article à mi-chemin entre l'informatique et la création littéraire, qui illustre un point un peu oublié en ces temps de réductionnisme scientifique : la réflexion humaine reste une énigne et qu'elle ne se ramène pas à une chain of thought linéaire. Les LLM restent semi-débiles, parfois utiles, souvent verbeux et toujours problématiques.
Le texte est bien, et je déteste Florent Pagny.
AI has (sort of) passed the Turing Test; here’s why that hardly matters
008|T
Marcus to AI
Une publication qui fait du bruit : Large Language Models Pass the Turing Test ( arXiv). Ah non, pas une publication : un preprint, c'est-à-dire un projet de papier qui est en train d'être vérifié par la communauté. Si tant est que quelqu'un en ait quelque chose à faire. Visiblement, Gary Marcus ne le laisserait pas passer …
Nous avons parlé du test de Turing ici. Qu'en dit ce bon Gary ? En substance que le papier est mauvais, que les manips sont mauvaises et qu'il ne va pas perdre son temps à détruire ce papier puisqu'il avait déjà détruit un papier du genre en 2014.
Comme je l'ai dit (avec beaucoup d'autres) depuis des années, le test de Turing est un test de crédulité humaine, pas un test d'intelligence. Gary Marcus
Il est prévisible qu'une bonne partie de suiveurs s'engoufre gaiement dans le brèche et, comme un vulgaire Idriss Aberkane, raconte de la m*rde par brouette. Mais puisque vous nous lisez, vous ne serez pas dupe.
AI in the enterprise is failing over twice as fast in 2025 as it was in 2024
007|T
Pivot to AI
Un blog d'une grande pertinence.
Selon une étude, l'IA dans les entreprises se plante plus rapidement en 2025 qu'en 2024. 60 % des entreprises interrogées par S&P (w) déclarent investir dans l'IA en se lançant dans l'IA générative. Traduisons : elles paient des abonnements à des LLM. Le résultat, c'est que près de la moitié des entreprises interrogées ont mis à la poubelle leurs preuves de concept et 42 % ont abandonné la plupart de leurs initiatives en matière d'IA - un échec total, donc. Le taux d'abandon en 2024 était de 17 %.
The Tech Fantasy That Powers A.I. Is Running on Fumes
006|T
New York Times
Deux articles coup sur coup, avec le 005
, qui critiquent l'IA - non, pas l'IA, mais plutôt ses cas d'application. Celui-ci est intéressant car il est rempli de formules bien trouvées et décrit l'IA comme un technologie médiocre. Moyenne donc : c'est pas ouf. Un peu comme les MooC en leur temps. À lire, peut-être juste pour les formules, et pour se rendre compte que des critiques se lèvent contre les usages de l'IA. Elon Musk, avec son foutu DOGE, pourrait être le détonateur, celui qui fera exploser la bulle.
A.I.’s most revolutionary potential is helping experts apply their expertise better and faster. But for that to work, there has to be experts.
But A.I. is a parasite. It attaches itself to a robust learning ecosystem and speeds up some parts of the decision process. The parasite and the host can peacefully coexist as long as the parasite does not starve its host. The political problem with A.I.’s hype is that its most compelling use case is starving the host — fewer teachers, fewer degrees, fewer workers, fewer healthy information environments.
Whatever A.I. has the potential to become, in this political environment it is most powerful when it is aimed at demoralizing workers.
AI promises to free up time. But what if it spares us from learning, writing, painting and exploring the world?
005|T
Guardian
In matters of technology, I operate on one guiding principle: I give my computer the work that I do not want to do [...] The ideal model of the computer, I think, is the calculator.
Simply put: I don’t know where this endless march of shortening the act of living leads us to. AI promises to free up time. But if what it spares us from is learning from our friends, writing, painting and exploring the world, then what, actually, are we meant to do with that time?
Un très bon article, dense et concis, écrit par un critique littéraire qui est aussi écrivain et peintre. On sent poindre une sorte d'agacement. En tant que dev, je suis d'accord avec ce papier. Un programme qui fonctionne apporte peu de joie et de bonheur ; la joie et le bonheur sont dans la conception et l'écriture du programme, et la modélisation, s'il y en a une.
Questionnaire « Intelligence Artificielle et Enseignement »
004|T
Academia
Quand le MESRI
invite les professeurs à s'exprimer sur l'IA, il faut s'attendre à des retours pleins de no nonsense. Chloé-Agathe Azencott, professeure en apprentissage supervisé a pris le temps de donner son avis et de détailler certaines de ses réponses.
Sondage : les IA génératives et le code
003|T
linuxfr.org
Un sondage intéressant en ligne, sur un site de vieux devs, avec tous les biais que vous pouvez imaginer. Ce sondage a l'avantage immense, à mes yeux, d'être fréquenté par de vrais humains qui répondent comme ils veulent. Un mot sur DLFP : ce site m'accompagne depuis 25 ans, sinon 30 ans. Si j'y écris rarement, je lis beaucoup.
Quelques statistiques ? Par principe, 25% des répondants n'utilise pas la génération, 20% l'utilise dans des cas triviaux, 13% s'en sert pour de l'explication de code, et 10% ne s'en sert pas le code est trop buggé. Les disrupteurs de LinkedIN
sont en PLS.
Italian newspaper says it has published world’s first AI-generated edition
002|T
Guardian
Un article est à la fois marrant et effrayant. Je le mentionne ici car j'y ai trouvé la seule bonne blague générée par un programme. Je te la soumets, ô lecteur.
AI is a great innovation, but it doesn’t yet know how to order a coffee without getting the sugar wrong.
Mon camarade Yann Gourvennec m'a fait passer ce lien, via notre groupe WhatsApp commun 100% human content et sa webring à l'ancienne. Yann écrit ici, allez-y, c'est bon.
La nouvelle informatique
001|T
ploum.net
À tout seigneur, tout honneur.
J'aime bien Ploum. Il est direct et il écrit bien. Je ne suis pas toujours d'accord avec lui, mais ce n'est pas le point et il est pertinent. Je le lisais souvent sur DLFP alors que je faisais mes armes de développeur, tout en me forgeant une culture informatique. Je le lis aujourd'hui moins souvent. Je lis peu de blog, en réalité. Mais quand je le lis, j'apprécie.
Comme beaucoup de passionnés d’informatique, j’aime l’outil plus que le résultat. Ploum
L’informatique technique m’est devenue inintéressante. Elle m’ennuie [...]. Le problème de base de l’informatique peut pourtant désormais être considéré comme résolu : nous savons comment nous envoyer des textes, des images et du son. Ploum
Je partage ce sentiment. Mes trois quatre babasses tournent sous Debian Stable
, j'oublie souvent de faire les mises à jour.
Nous ne sommes toujours pas des machines. Nos textes sont pensés et écrits par des humains. Aucun texte n’est généré. Tout soutien sera le bienvenu.